Le projet artistique
12 Mai 2011
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François-Xavier Roth souhaite apporter une réflexion sur la place novatrice de cet ouvrage dans l’histoire de la Symphonie, les couleurs instrumentales si françaises de l’Orchestre de Saint-Saëns, la synthèse entre le genre symphonique et le poème symphonique loué par Franz Liszt (dédicataire de la Symphonie). Il appuie sa lecture d’après le manuscrit conservé à la Bibliothèque de l’Institut et sur la première édition de la partition publiée par Durand en 1886, édition qui fut accompagnée par un « Programme analytique » rédigé par le compositeur…
L’Orchestre a été disposé selon les usages de la Société des Concerts du Conservatoire et le plan ancien avec, notamment, les violons 1 et 2 se faisant face, les contrebasses situées derrière les premiers violons. L’instrumentarium utilisé est conforme à la facture de la seconde moitié du XIXe siècle : cordes montées en boyaux, pour plus de transparence, de clarté avec un usage parcimonieux du vibrato selon les traités de l’époque. Les bois sont de facture française avec perce réduite.
Selon l’orchestration précise du compositeur, Les Siècles respectent la nomenclature des cuivres, partagée entre les anciens et les modernes : alliance entre les cors naturels issus du début du XIXe siècle et les modernes cors français à pistons, la troisième trompette est naturelle et non à pistons comme employée par les orchestres symphoniques contemporains. Les timbales sont à clefs et dotées de peaux, la batterie à la française complète les percussions.
François-Xavier Roth © Séchet
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